Le monde du travail actuel rime avec injustice et précarité. À cela il faut ajouter les réformes sociales et économiques peu favorables aux travailleurs. Dans ce contexte les entreprises traditionnelles profitent de la situation en réduisant les salariés au silence. Ces derniers sont régulièrement victimes de licenciements abusifs ou se retrouvent au chômage parce que l’entreprise a mis la clé sous la porte brutalement. Pour pallier ces insuffisances, un nouveau genre d’entreprise voit le jour : la start-up coopérative.
Intégrer le salarié dans la vie et la prise de décision de l’entreprise
Dans les entreprises classiques, les salariés sont réduits à leur plus simple rôle : l’exécution des tâches. Ils subissent les décisions de l’entreprise et de ses dirigeants sans pouvoir intervenir. Même avec l’arrivée des syndicats, le rapport de force penche rarement en leur faveur.
Les sociétés coopératives proposent une nouvelle vision de l’entreprise. Créer une start-up en statut Scop est une démarche novatrice en plein essor France. Les salariés ont droit de décision et l'exercent librement pour les questions inhérentes au développement, à la stratégie de l’entreprise. Ils sont au même titre décideur que leur dirigeant. D’ailleurs, les statuts leur confèrent même le pouvoir d’élire ce dernier.
Ce modèle valorise davantage les ressources humaines et lui permet d’intégrer pleinement la vie de l’entreprise. Les collaborateurs sont davantage épanouis, motivés et considérés.
Le salarié, première richesse de l'entreprise, premier sur la distribution des bénéfices
Les ressources humaines constituent les premières richesses d’une entreprise. Cependant dans nombre de cas, les salariés bénéficient rarement des retombées financières qu’ils produisent. La richesse de l’entreprise profite surtout aux dirigeants de l’entreprise, grassement payés sur le dos du travail acharné des salariés.
Le dernier cas en date, est celui de Calors Ghosn, le patron français le mieux payé. Pourtant mis en cause au Japon dans plusieurs scandales, le PDG de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, pourrait recevoir jusqu’à 25 millions d’euros d’indemnités.
Le système de société coopérative mise sur une redistribution équitable des richesses crées par l’entreprise. En plus de détenir la majorité du capital social, ces derniers qu’ils soient associés ou non, reçoivent également des dividendes des bénéfices de l’entreprise.
Créer une start-up en statut Scop permet d’adopter un modèle économique qui offre une meilleure liberté financière. De quoi permettre aux salariés de profiter d’un niveau de vie plus confortable.
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