Saviez-vous qu’une équipe de chercheurs professionnels a réussi à scanner plus de 22 000 sites pornographiques l’année dernière ? Lorsque vous visionnez n’importe quel site, même avec des précautions, cela ne reste pas confidentiel. Ils envoient directement vos données personnelles vers un autre domaine tiers comme Facebook ou Google.
Comment se passe la récolte des informations ?
Un Français reste à peu près une dizaine de minutes lorsqu’il consulte un site pornographique. C’est largement suffisant pour trouver du plaisir et de laisser en même temps de nombreuses données. Et ce même si la navigation privée est activée.
Elena Maris, responsable d’une étude américaine a scanné environ 22 484 sites pornographiques pour en savoir un peu plus à propos de ce concept. Les données sont récoltées grâce aux cookies. Des morceaux de textes sont téléchargés automatiquement par le navigateur web à chaque fois que vous visitez un site porno quelconque.
Les traqueurs obtiennent les informations. Ils les utilisent pour une publicité ciblée qui permet ensuite d’identifier et de classer les visiteurs.
Les principaux traqueurs : Google et Facebook
Les résultats de cette étude précédente ont démontré que la plateforme de publicité DoubleClick de Google a réussi à traquer 74 % des sites pornographiques. Ce qui est assez surprenant, c’est que la célèbre plateforme Facebook figure également sur cette liste de poursuivant. Les traqueurs sont présents sur 10 % de ce type de site.
Ainsi, le système ne fait aucune distinction comme celui des sites de commerce en ligne. Or, la visite de ces sites de plaisir est « … plus spécifique et profondément personnelle » comme l’explique le Docteur Maris au New York Times.
Que deviennent les données recueillies ?
Vous vous demandez sûrement ce qui se passe après la récolte des données. La réponse à cette question est encore inconnue. Cependant, Facebook et Google ont déclaré qu’ils n’utilisent en aucun cas les informations recueillies pour créer des profils marketing. Mais, cela reste encore un mystère !
En outre, les études menées par le Docteur Maris ont montré que les visiteurs de sites pornographiques n’ont aucune preuve de connaître si les autres grandes entreprises pourchassent réellement le site qu’ils visionnent. De plus, le silence ne doit pas être pris comme un consentement.
Le Docteur Maris explique, comme une simple interaction sexuelle, les personnes concernées doivent avoir une compréhension de l’échange dans lequel ils s’engagent quand ils décident de visiter les nombreux sites pornographiques en ligne.
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