Mesure annoncée depuis plusieurs mois, elle rentre aujourd’hui en vigueur avec une hausse significative des prélèvements gouvernementaux sur certains produits d’épargne. Cette nouvelle va bouleverser ce domaine en permettant de tirer un avantage conséquent pour l’équilibre financier de la France mais en mettant à mal les placements des personnes concernées.
La taxation de nouveaux produits d’épargne
Cette décision prise à la majorité par l’Assemblée Nationale annonce donc de futurs prélèvements sur les produits d’assurance vie, le produits d’épargne ainsi que les PEA, les PEL et les CEL ouverts depuis 1997. Cette nouvelle va permettre selon le gouvernement d’uniformiser les conditions existantes pour tous les produits d’épargne existants.
Cette décision va surtout permettre à l’Etat de faire un gain substantiel de 600 millions d’euros par an dont 450 millions sont destinés à combler le déficit de la Sécurité Sociale et apparaît alors comme une solution idéale pour équilibre le budget de la France.
La destruction des possibilités d’épargne
Cette nouvelle n’est pas accueillie de la même façon par les épargnants et certains membres de la classe politique car elle touche de trop près aux possibilités des personnes qui souhaitent se construire un capital afin de réaliser des projets à plus ou moins long terme. Il semblerait donc que le gouvernement fasse disparaître la majorité des petits épargnants qui ne sont pas en mesure de subir une taxation aussi forte.
Il s’agit alors d’un véritable problème de société car cela correspond à véritablement toucher aux possibilités d’épargne des français et donc de consommation des ménages. Si pour l’instant, cette mesure présente ses avantages, elle aura à n’en pas douter des conséquences directes sur le marché immobilier ainsi que sur le secteur bancaire. Il est donc légitime de se demander si cette décision est la plus judicieuse.
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