Le grand projet de la ministre du Logement, Cécile Duflot, repose sur l’application de cette mesure nommée ALUR, à savoir accès au logement et un urbanisme rénové. En effet, cela prouve que le Sénat a bien compris les enjeux qui ont été exposés.
Un blocage des loyers
La préoccupation principale qui apparaît dans l’élaboration du projet ALUR est la réelle volonté de permettre un blocage des loyers qui ne cessent d’augmenter. Cependant, le terme d’encadrement a été longuement critiqué car il a été perçu comme une remise en question du marché de l’immobilier à la location.
La ministre a dû préciser que son but était avant tout d’opérer une baisse des loyers car un grand nombre des montants demandés ne coïncident plus avec les possibilités financières des personnes actives car ils sont beaucoup trop élevés. De ce fait, il ne s’agit pas de remettre en question l’offre locative mais de la rendre plus accessible par rapport au profil des locataires.
La garantie universelle de loyers
Accompagnant la mesure précédente, le GUL a pour but de pallier aux défaillances du ou des locataires et de permettre aux propriétaires de toujours continuer à percevoir leur loyer quelles que soient les circonstances. Cette mesure est alors particulièrement importante car elle va modifier les mentalités en matière d’éléments à apporter pour voir son dossier de candidature accepté par un propriétaire d’un appartement ou une maison.
En effet, elle va nettement rassurer les propriétaires sur les conditions de mise à disposition d’un logement et devraient donc logiquement les pousser à exiger des revenus plus faibles pour l’obtention d’un logement ou revoir le montant de la caution à la baisse. Cette mesure vise donc un double bénéfice, à savoir aussi bien pour les propriétaires que les locataires.
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